Le président Macron, figure du néo-capitalisme : tout numérique… et autoritaire

Il y a quelques mois, la Fondation Rosa Luxemburg, basée en Allemagne, m’a demandé un texte d’analyse de la politique de M. Macron, dans la cadre d’un projet européen. Cet article a été traduit en anglais et traduit en allemand. En voici la version originale, en français.


Ailleurs qu’en France, il est probable que le président Emmanuel Macron est apprécié de manière positive : jeune, brillant, tranchant avec la pénible présidence du « socialiste » François Hollande, M. Macron, parvenu au pouvoir en France en mai 2017, a su séduire au-delà de ses frontières. Quand Donald Trump a quitté l’Accord de Paris sur le climat, le 1e juin 2017, M. Macron a trouvé une répartie frappante en tweetant « Make our planet great again ». Le message a été partagé plus de 288.000 fois, certes loin du record établi par Barack Obama en 2012 avec 900.000 partages, mais suffisant pour assurer au jeune président une entrée remarquée sur la scène internationale.

M. Macron n’est pas seulement un excellent communicateur. C’est un très habile politique. Haut fonctionnaire ayant su rapidement se faire remarquer des vieux messieurs riches et puissants qu’il séduit intellectuellement, comme l’a montré la meilleure biographie écrite à son propos, il est passé par la banque Rotschild, où il s’est enrichi grâce à des opérations fructueuses, avant d’intégrer le cabinet du président de la République François Hollande en 2012 puis d’en devenir le ministre de l’Economie en 2014. Cette ascension très rapide témoigne d’un talent rare.

Ce talent est complété par un sens politique et un goût du risque non moins contestables : observant la perte de crédibilité du président Hollande et du Parti socialiste (PS) – classés à gauche alors qu’ils menaient une brutale politique néo-libérale -, M. Macron a pris le risque de quitter le gouvernement en 2016 et de créer son propre mouvement, « En Marche ». Il analysait aussi avec perspicacité la faiblesse du côté droit de l’échiquier.

Une succession de coups de chance allait sourire à l’audacieux : M. Hollande ne se représentait pas aux élections présidentielles de 2017, créant un grand trou d’air à gauche, tandis qu’un second couteau, François Fillon, l’emportait au sein du parti conservateur mais s’effondrait ensuite en raison de diverses vilenies financières. M. Macron pouvait ainsi se placer au centre du jeu, repoussant à droite M. Fillon et Mme Le Pen, candidate de l’extrême-droite, et à gauche M. Melenchon, candidat de la gauche (« France insoumise ») et un socialiste marginalisé par son propre parti, Benoît Hamon. Au deuxième tour, M. Macron l’emportait aisément face à Mme Le Pen.

La politique intérieure en France après la victoire de M. Macron

La victoire de M. Macron a marqué une restructuration profonde de la vie politique française. Le trait majeur en est l’effondrement de la social-démocratie. Celle-ci, incarnée par le Parti socialiste (PS), était depuis 1981 un des deux acteurs majeurs, et souvent dominant, de la scène politique. Mais au long de son glissement toujours plus accentué vers une politique totalement néo-libérale, le PS a fini par dégoûter son électorat, qui s’est réfugié dans l’abstention, dans le vote France Insoumise ou dans le vote Macron.

En même temps, le parti conservateur (qui a souvent changé de nom, l’actuel étant Les Républicains), coincé entre un PS qui appliquait de fait sa politique économique et une extrême-droite de plus en plus populaire, s’affaissait peu à peu. Si bien que le dipôle qui a dominé durant cinquante ans la machine du pouvoir en France s’est évanoui au profit d’une instable triangulation : celle-ci se compose d’une gauche très affaiblie (la France insoumise ne parvient pas à regagner tous les électeurs anciennement socialistes), d’une droite de plus en plus attirée par le thème de l’extrême-droite (selon lequel le problème principal du pays est l’immigration), et d’un centre revendiqué par M. Macron. Mais celui-ci manque d’une base sociale stable et glisse, on va le voir, vers une politique néo-libérale autoritaire, visant à absorber l’électorat conservateur.

Deux autres traits nouveaux doivent être signalés. D’une part, l’effondrement du parti politique écologiste. C’est une particularité de la France et de l’Allemagne : l’écologie y est représenté par un parti. Mais alors qu’en Allemagne, le système électoral a permis aux Grünen d’accéder au Parlement et parfois au pouvoir fédéral ou dans certains Lander, en France, le système électoral majoritaire empêche le parti écologiste (qui a pourtant pu peser jusqu’à 20 % des voix) d’accéder au Parlement. Il est obligé de s’allier. Ayant choisi de longue date l’alliance avec le Parti socialiste, il a été entraîné avec lui dans la débâcle.

L’autre trait majeur est la force du parti d’extrême-droite, le Rassemblement national (son nouveau nom adopté en 2018, en remplacement de celui de Front national). Si Mme Le Pen a perdu face à M. Macron, elle en était le principal concurrent, atteignant le second tour de l’élection présidentielle, où elle a recueilli 34 % des voix exprimées.

Tous les pouvoirs au président

Mais le système institutionnel français, élaboré en 1958 dans un contexte de très grande instabilité politique, donne au parti victorieux un poids disproportionné dans les instances de pouvoir. Ainsi, le Front national ne dispose que de huit députés sur 577, alors qu’il a obtenu 6,29 % des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de 2017 (marquées par une très forte abstention) ; mais le mouvement de M. Macron, En marche, a obtenu 306 sièges, avec seulement 13,44 % des inscrits votant pour lui au premier tour !

M. Macron dispose ainsi de la présidence de la République (dont les pouvoirs sont en France très étendus), de la majorité à l’Assemblée nationale, d’une opposition éclatée et destabilisée, et d’une presse très favorable : en France, 10 milliardaires, très proches des idées de M. Macron, à moins que ce ne soit M. Macron qui soit très proche de leurs idées, possèdent 90 % des quotidiens nationaux et contrôlent des télévisions et radios qui totalisent respectivement 55 % et 40 % des parts d’audience.

Ce règne sans partage permet à M. Macron d’afficher une suffisance sans complexe. En 2015, il expliquait que « dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » . Le président cultive soigneusement l’image monarchique attachée à la fonction présidentielle, qui doit selon lui être « jupitérienne » , c’est-à-dire distante du peuple et du quotidien. Cela se traduit incidemment par des goûts de luxe, comme l’achat pour le palais de l’Elysée d’un service de vaisselle à 500.000 euros ou l’utilisation de l’avion présidentiel pour un parcours de 110 km.

Il manifeste aussi, comme la classe qu’il représente, un mépris à peine inconscient pour les pauvres ou les faibles. Ainsi, pour M. Macron, les riches sont les premiers de cordée, et « si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c’est toute la cordée qui dégringole » . Il estime qu’« il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires » . Il considère qu’il y a des gens « qui ne sont rien » : « Une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Et il rend les pauvres responsables de leur situation : « Il faut responsabiliser les gens pour qu’ils sortent de la pauvreté ».

Une politique néo-libérale, ou thatchérienne

De fait, le gouvernement de M. Macron a engagé une politique qui, au nom de la « transformation » de la France, s’inscrit dans l’approfondissement du néo-libéralisme, c’est-à-dire l’allègement de la fiscalité pour les plus riches et les entreprises d’un côté, et l’affaiblissement des dispositifs collectifs de solidarité de l’autre. Parmi les mesures prises durant la première année de sa présidence, on relève ainsi la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, la fin de la taxation sur les dividendes et sur les salaires élevés, le plafonnement de la taxation sur le capital. Inversement, les aides personnalisés au logement (pour les plus pauvres) étaient abaissées, 260.000 contrats de travail aidés par l’Etat dans le secteur associatif et social étaient supprimés, les pensions de retraite étaient gelées et subissaient une hausse de cotisation . Un économiste spécialiste des inégalités, Lucas Chancel, constate : « L’imposition sur le capital est désormais plus faible que l’imposition sur les revenus du travail ! »

Une réforme du droit du travail a par ailleurs été engagée par ordonnance, pour parachever celle qu’avait engagée le gouvernement de M. Hollande en 2016. L’esprit en est simple : « flexibiliser », selon la doctrine de l’OCDE ou du FMI, en facilitant les procédures de licenciement et en diminuant les pouvoirs des représentants du personnel.

« There is no other choice », a expliqué M. Macron au journal américain Forbes, exactement de la même manière que Margaret Thatcher expliquait en son temps : « There is no alternative ». Et de même que Mme Thatcher avait engagé un dur bras de fer avec le puissant syndicat des mineurs, de même M. Macron a engagé un bras de fer avec les syndicats des cheminots, par une réforme visant à libéraliser la compagnie nationale des chemins de fer, la SNCF. A la mi-2018, il avait gagné son pari, affaiblissant les syndicats dans leur ensemble et pouvant engager d’autres privatisations.

Une politique anti-écologique

En ce qui concerne l’écologie, M. Macron pratique le double discours : dans la foulée du « Make the planet great again », il s’affiche comme un leader de la lutte contre le changement climatique. Et il a su attirer dans son gouvernement un écologiste célèbre en France, Nicolas Hulot, dont le poids médiatique lui apporte une caution précieuse. Mais les actes en matière d’environnement démentent l’apparence : autorisations multiples de nouveaux projets autoroutiers, acceptation des traités de libre-échange tels que le Ceta, soutien à divers projets immobiliers artificialisant les terres, allègement des normes environnementales sur les espaces naturels, baisse du budget du ministère et des agences de protection de l’environnement, soutien persistant à l’énergie nucléaire. Tout ceci est peu compensé par des mesures utiles, comme l’alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence, l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou des efforts pour favoriser les aliments issus de l’agriculture biologique dans les cantines. Dans une analyse factuelle des 36 mesures importantes concernant l’environnement prises depuis mai 2017, le quotidien de l’écologie, Reporterre, constate que 25 sont néfastes et 11 positives.

Un projet de transformation qui est l’acceptation sans réserve du « nouveau monde numérique »

Mais l’écologie importe peu à M. Macron. L’enjeu du siècle est, pour lui, ailleurs : « We are at the very beginning of a huge transformation globally due to digital change, digital disruption, with now the emergence of artificial intelligence » . Face à la transformation du monde, perçue comme inexorable, par la technique, la robotique, l’informatique et l’intelligence artificielle, il n’y aurait d’autre choix que de s’adapter en se plaçant aux avant-postes de cette révolution technique. « Nous allons promouvoir un Etat adapté aux XXIe siècle : numérique, innovant et inclusif (…) L’Etat doit devenir digital » déclarait-il lors d’une de ses premières sorties de président ; elle avait lieu dans un salon professionnel de la technologie. Tout doit concourir à cette transformation ; il faut développer l’intelligence artificielle, faire passer l’école « dans la société du numérique », « libérer » les carcans pour favoriser les entreprises nouvelles. M. Macron veut faire de la France une « start-up nation » où les « premiers de cordée » inventeront les nouveautés technologiques assurant la puissance de demain.

Sa démarche est très représentative de la mutation en cours de l’idéologie capitaliste. En effet, la combinaison de la crise écologique et de la crise des ressources implique le plafonnement de la croissance économique. Les classes dirigeantes cherchent à tout prix à éviter ce plafonnement car, sans croissance, il n’y a plus d’augmentation, même minime, du niveau de vie moyen. Dès lors, les inégalités deviennent insupportables et risquent d’entraîner des troubles sociaux.

Face à ce mur, la stratégie a évolué. D’une part, approfondir la voie néo-libérale : poursuivre la généralisation du libre-échange à tous les aspects de la vie économique, en visant non seulement l’abaissement des droits de douane, mais surtout la standardisation des normes techniques, sanitaires, environnementales et juridiques. Et en même temps imposer la poursuite des « réformes structurelles » qui visent à niveler les statuts et protections des travailleurs à travers le monde, pour favoriser la « compétitivité ».

D’autre part, tout miser sur la technique pour répondre aux problèmes qui se posent : on luttera contre le changement climatique par la généralisation des énergies nouvelles et par la géo-ingénierie, la solution au problème agricole viendra des OGM, l’innovation relancera la croissance, dans une grande fusion des nanotechnologies, biotechnologies, informatique, objets connectés, robotique, réseaux intelligents… Les usines travailleront sans humains, les voitures seront autonomes, les logiciels décideront, on ira sur Mars. Le nouveau monde est en marche.

Il s’agit pour les plus avancés dans cette voie – tels Larry Page, cofondateur de Google, Elon Musk, président de Tesla, ou Peter Thiel, cofondateur de PayPal – d’aller vers une humanité 2.0, où les capacités du corps humain seront transformées par les techniques, et d’atteindre le « point de singularité », moment où une intelligence artificielle surpasserait l’intelligence humaine, ouvrant une ère nouvelle à la civilisation. Dans cette perspective, les « pauvres », « ceux qui ne sont rien » n’ont guère de place : l’inégalité n’est pas seulement admise, elle est considérée comme stimulant les « meilleurs » dans la conquête des nouveaux horizons technologiques.

Un régime autoritaire

Un obstacle à cette stratégie, définie par l’objectif d’accroître toujours les privilèges et prébendes des classes dirigeantes, est que l’inégalité sur laquelle elle se fonde devient d’autant plus insupportable que les tensions créées par la crise écologique se durcissent peu à peu. La poussée migratoire mondiale en est le volet le plus visible. Et c’est ainsi que, depuis plus d’une quinzaine d’années, le capitalisme s’est engagé dans un autoritarisme délaissant peu à peu les mécanismes démocratiques et les libertés publiques dont il se prévalait quand il fallait tenir tête au rival soviétique.

M. Macron est là aussi un bon marqueur de l’évolution globale du capitalisme. Il faut « en finir avec le bavardage législatif », écrivait-il dans son livre-programme de 2016 . Et, bien que sa majorité confortable au Parlement ne lui cause guère de trouble, il ne cesse de limiter les possibilités de débat des députés. Le gouvernement recourt systématiquement à une procédure accélérée de l’examen des projets de loi, pratique le vote bloqué, utilise les ordonnances, bref déploie toute la panoplie des outils favorables à l’exécutif dans la Constitution française pour réduire le débat parlementaire, afin d’être « efficace », selon un mot clé du vocabulaire de M. Macron. Une des principales mesures de la réforme constitutionnelle qu’il veut faire adopter est la limitation du nombre d’amendements possible par les députés.

La restriction du contrôle parlementaire n’est qu’un aspect d’une politique répressive qui a vu notamment l’adoption, en octobre 2017, d’une loi « sur la sécurité intérieure », banalisant les pouvoirs accordés à la police dans la foulée des attentats à Paris de 2015. Au printemps 2018, le Parlement a ensuite adopté sans rechigner la loi sur le « secret des affaires », proposée par le gouvernement, et qui permet notamment à des grandes entreprises de poursuivre des médias qui révèleraient des informations jugées confidentielles sur le plan économique – c’est-à-dire à peu près tout ce qui concerne la vie des entreprises… Les médias sont déjà largement dans la main du pouvoir, mais cela ne suffit pas au pouvoir oligarchique.

L’autoritarisme se manifeste aussi par la licence accordée à un appareil policier de plus en plus répressif. Alors que le nombre de fonctionnaires doit globalement diminuer, le gouvernement a promis l’embauche de 10.000 policiers et gendarmes sur cinq ans. Et il continue sur la voie tracée par ses prédécesseurs d’une violence policière s’exerçant contre les habitants des quartiers populaires, contre les militants écologistes et sociaux, et de plus en plus contre les manifestations elles-mêmes. La chronique est ainsi émaillée de morts de jeunes issus de l’immigration ou de blessés – dont plusieurs journalistes - par les « forces de l’ordre », qui utilisent sans compter des armes interdites dans de nombreux autres pays européens, comme les grenades explosives ou les « flash-balls ». Une enquête minutieuse a ainsi établi qu’en quarante ans, 478 personnes étaient décédées en France du fait de la police. Deux répressions très violentes contre des mouvements écologistes ont notamment eu lieu, l’une le 15 août 2017 lors d’une manifestation contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires, et l’autre durant les mois d’avril et de mai 2018 contre une zone campagnarde habitée de longue date par des opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes : des moyens militaires y ont été déployés, entraînant 272 blessés civils dont 10 graves .

Au final, M. Macron a le visage souriant d’une politique dure et dangereuse. Il s’inscrit dans le fil lointain de Margaret Thatcher. En l’enrichissant du nouveau « récit » capitaliste : celui d’une technologie bientôt autonome qui serait le nouveau stade d’une humanité 2.0. Méprisant les pauvres, détruisant la biosphère, réprimant les opposants.


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